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PETITION

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Nous, jeunes, séniors, hommes, femmes, enfants, locataires, propriétaires, Fidésiens, Mulatins, Franchevillois disons que ; nous avons droit à un ciel sans entrave, sans câble, sans pylône, sans téléphérique.

Cette pétition portée par le collectif citoyen « Touche pas à mon Ciel » (association loi 1901 en formation) a pour but de faire échec au projet de téléphériques du SYTRAL « Gerland - La Mulatière -Sainte-Foy - Francheville ». Par ma signature, j’exprime mon désaccord simple, mais ferme à ce projet de Bruno Bernard, nouveau Président de la Métropole et du SYTRAL.

 

Sur nos intérêts communs

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1 - Une signature pour la sauvegarde de notre paysage 

            Les études et la cartographie d’avant-projet du SYTRAL confirment les appréhensions et mettent en lumière la précision chirurgicale des tracés. 41 pylônes parcourront nos villes. 8 à 13 à la Mulatière, 17 à Sainte-Foy-lès-Lyon. 11 à Francheville. L’insertion paysagère est logiquement questionnée. Avec des pylônes de 50 m de haut et une étude ne chiffrant qu’un impact de co-visibilité à 150 m, nous ne pouvons qu’être insatisfaits. Le survol impacte 140 bâtis et la covisibilité est estimée à 1300 maisons. La colline de Fourvière comme le plateau de Sainte-Foy ou de Francheville feront face à un bouleversement paysager qui coupera les villes.

  1. Une signature pour la protection du patrimoine urbain, historique & environnemental

            Le PLUH des communes de l’Ouest et notamment de Sainte-Foy, est protecteur en limitant souvent les nouveaux bâtiments collectifs à 3 étages. Ceci afin de pérenniser un urbanisme à taille humaine et une harmonie de ville. L’Ouest a conservé sa vocation résidentielle et se caractérise par un trait d’union entre l’urbain et le rural. Les pylônes de 50m et leur verticalité contre nature sont en contradiction manifeste avec le PLUH. Ils le sont également avec la « ceinture verte » (continuité forestière) impactée à Sainte-Foy et Francheville mais aussi dans tous les périmètres protégés « Architectes et Bâtiments de France » : Bourg, l’Aqueduc Romain, maisons bourgeoises historiques... L’éco-compatibilité est vivement mise en question dans ce projet et l’impact sur les canopées sera immanquablement nuisible. Ce n’est pas notre conception de la protection de la nature et du patrimoine

 

  1. - Une signature contre la politique des transports dans l’Ouest lyonnais 

            En matière de transport, la vision doit être globale. L’Ouest doit être désenclavé et les territoires doivent aborder le transport avec une logique décarbonée. Toutefois, le câble n’a pas le monopole du transport collectif. Le métro, le bus, le tram-train sont autant d’axes à favoriser avant d’investir 200 M dans un transport non structurant et de déserte locale. Précisons que le Métro E avait vocation à être utilisé par 150 000 métropolitains pour un investissement de 500 Md’€. Le ratio investissement/faculté de transport est donc largement au discrédit du projet de télécabine du SYTRAL.

                             Sur nos intérêts locaux                              

4 - Une signature pour la protection de notre patrimoine personnel et familial

            Expropriation, servitude de survol et co-visibilité seront les 3 maîtres mots de ce projet. Sur les trois, deux sont (mal) indemnisées. Les propriétaires restent fortement impactés par ces projets. Les acquéreurs s’interrogent, les vendeurs se précipitent. La dévaluation de la valeur vénale du bien touchera des familles et des jeunes ménages ayant investi. Nous rappelons que le prix de vente moyen d’une résidence est de 700 000 € à Sainte-Foy-lès-Lyon. L’enveloppe totale du SYTRAL est de 160 M. Le pré-projet précise un cout d’investissement de 140 Md’€ minimum. Ceci sans les  acquisitions foncière, indemnités de survol et d’expropriation ni les déviations de réseaux.  Cela laisse songeur sur l’évaluation des préjudices pour les milliers de familles impactées.

5 - Une signature pour la protection de notre vie privée

            Les lignes de survol laissent présager une atteinte grave à la vie privée. Les garanties offertes par le droit positif sont marginales et la technologie d’obstruction des fenêtres des téléphériques n’est aujourd’hui pas garantie. Alors que le SYTRAL souhaite une vocation de transport public à ce projet, il évoque également une vocation « touristique et contemplative ». Entre la contemplation du paysage et des résidents, la logique est exiguë.

Sur la méthode du SYTRAL

6 - Une signature contre la genèse antidémocratique du projet

Le 17 décembre 2020 : communiqué de presse de Bruno Bernard. Le 19 décembre, premières réunions avec les élus impactés qui semblent découvrir le projet. Quelques jours plus tard, la presse communique des cartographies et enfin les citoyens bien informés peuvent accéder aux DCE « documentations de consultation des entreprises » dans le cadre de la procédure de marché public. Ceci permet de faire lecture du pré-projet et des cartographies.  

Aucune communication n’a été réalisée par le SYTRAL autour de ces cartes. Aucune prise de contact auprès des propriétaires impactés. Il aura fallu attendre la transparence des Maires ou d’association opposés au projet pour connaître ces documents. Est-ce ainsi que le SYTRAL souhaite concerter ?

7 - Une signature contre une précipitation à visée politique

            De l’aveu même du Président du SYTRAL, le seul projet réalisable au cours de ce mandat est le téléphérique. Le calendrier du projet est donc fléché pour une inauguration en 2025 et ainsi mettre en exergue l’action « visible » de la majorité EELV avant les prochaines élections. Le rôle d’un responsable politique est de sortir du nombrilisme d’une mandature pour impulser des visions de villes et des projets sur le temps long.

8 - Une signature en forme de désaccord avec les calculs du SYTRAL

            Les modes de calculs du SYTRAL utilisés pour justifier ce projet ont de quoi laisser perplexe. En 2019, le SYTRAL avait publié une étude sur le câble urbain précisant que sur une ligne pour l’Ouest, les usagers seraient quotidiennement de 4 000 à 9 000 personnes. Lors d’une nouvelle étude de 2020, la majorité écologiste au SYTRAL mentionne entre 20 et 25 000 utilisateurs jours. Une multiplication inexplicable et inexpliquée. D’autant plus injustifiée que le SYTRAL avouait dans son rapport 2020 que les algorithmes de calcul de type « MOBILY » utilisés n’étaient pas pertinents pour l’intermodalité des transports par câble ni la prise en compte des jours de vent interdisant l’usage du câble (60km/h).

10 - Une signature pour la démocratie locale

Nous demandons que chacune des villes traversées consulte sa population. Qu’en cas de désaccord d’une des populations des communes supports, cette expression soit considérée par le SYTRAL comme un véto définitif. Nous demandons que le SYTRAL joue le jeu de la démocratie locale et favorise l’expression citoyenne dans une concertation au périmètre cohérent avec l’impact du projet. Nous refusons la légitimité d’une concertation qui ne concernerait pas uniquement les 3 communes impactées.

11 - Une signature en liberté citoyenne

            Nous sommes la diversité d’une ville qui s’incarne dans toutes ses tendances. Nous dépassons ici les clivages et les réflexes partisans pour une signature locale et citoyenne. Apolitiques ou passionnés de la chose locale, abstentionnistes ou élus de longue date, nous nous réunissons autour de cette cause qui engage l’avenir de notre territoire. Nous demandons à toutes les formations politiques de faire cause commune.

  • Ma signature est la première d’une longue liste de familles et de citoyens engagés dans la défense de leurs intérêts, de ceux de l’Ouest lyonnais et du contribuable métropolitain.

  • Ma signature est déterminée à convaincre et à fédérer.

  • Ma signature est citoyenne qui n’a pas peur de porter l’affaire au prétoire.

JE SIGNE LA PETITON

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